[mode fiction on]
Chicago, Salle de conférence du Tribunal de l'état de Chicago. 20 mars 2143
Après le procès intenté par l'Association de la Défense des Droits de l'Homme contre Miss Amina Storm dite 'Virgina', la société GenSolutions a depuis fait un rappel de ses cutybabies pour vérifier la stabilisation de leurs organismes. Quelques cas semblent avoir été identifiés qui ont débouché sur des arrangements à l'amiable.
L'association de la Défense des Droits de l'homme malgré leur défaite en premier instance ne va pas reculer et va porter l'affaire devant la Grande Cour. Le Pasteur Bill Marshall leur porte-parole :
"Cette défaite est une défaite pour tout homme ou femme dans ce monde. L'être qui a été tué n'était pas qu'un jouet. Vous l'avez tous entendu comme moi. Il grandissait, évoluait, apprenait tout comme un vrai enfant le ferait. Nous avons nié son humanité à cause de sa naissance. Il serait une erreur humaine et n'aurait donc pas le droit à la vie. C'est tout à fait insultant pour notre propre espèce et notre conscience humaine. La défense de Miss Virgina financée par GenSolutions est une sombre machination contre l'espèce humaine. Ils ont vendu leurs âmes au diable !"
Le procureur Quincy Marrow qui a suivi l'affaire :
"Les cutybabies n'ont aucune existence légale ni administrative dans aucune des juridictions. Miss Virgina n'a nullement enfreint la loi en euthanasiant ce cutybaby. Tout ce qu'elle peut risquer n'est qu'une action civile éventuelle des assurances pour destruction de bien volontaire. La qualification d'homicide n'a pas été retenue contre elle ni par moi-même, ni par le Jury, ni par le Juge. Tout le procès s'est reporté sur un éventuel acte de barbarie contre ce qu'on pourrait appeler un animal. Nous n'avons nullement suivi l'argumentation du Pasteur Marshall sur l'humanité du cutybaby. Le fait qu'un cutybaby défectueux évolue, ne lui donne aucun droit ni civil, ni pénal, ni administratif humain."
La diva s'est exprimé lors d'une conférence de presse, sur sa version des faits.
"Je n'ai jamais attenté à la vie d'un quelconque individu. Les rumeurs concernant un éventuel infanticide sont complètement absurdes et infondées. Ceci n'est que purs ragots rapportés par des pseudo-journalistes à sensation. Ce qui est vrai par contre, c'est que je me suis procuré effectivement un cutybaby. Ceci n'a rien à voir avec un vrai enfant. Les cutybabies sont des clones modifiés volontairement regressés à l'état de bébé. Pour les femmes célibataires comme moi qui ne veulent pas élever d'enfant tout en goutant les joies de la maternité sans risques. Le dernier que j'ai eu était défectueux car il grandissait. Je l'ai conservé jusqu'à ce que je vois qu'il évoluait vers un état proche d'un enfant de 4 ans, qu'il n'était absolument pas et ce qui ne correspondait plus à un produit cutybaby. C'était très douloureux pour moi de comprendre que je n'allais pas élever cette chose. Il commençait presqu'à parler. Sur conseils de la hotline de GenSolutions, j'ai du le faire euthanasier.
Je suis ressorti aussi libre que je suis rentrée dans ce tribunal, je vous prie chers journalistes de cesser de colporter vos ragots et de respecter cette décision de justice."
[mode fiction off]
Ceci n'est bien sûr qu'une fiction. Comme toutes les fictions... encore pour combien de temps ?
Chicago, Salle de conférence du Tribunal de l'état de Chicago. 20 mars 2143
Après le procès intenté par l'Association de la Défense des Droits de l'Homme contre Miss Amina Storm dite 'Virgina', la société GenSolutions a depuis fait un rappel de ses cutybabies pour vérifier la stabilisation de leurs organismes. Quelques cas semblent avoir été identifiés qui ont débouché sur des arrangements à l'amiable.
L'association de la Défense des Droits de l'homme malgré leur défaite en premier instance ne va pas reculer et va porter l'affaire devant la Grande Cour. Le Pasteur Bill Marshall leur porte-parole :
"Cette défaite est une défaite pour tout homme ou femme dans ce monde. L'être qui a été tué n'était pas qu'un jouet. Vous l'avez tous entendu comme moi. Il grandissait, évoluait, apprenait tout comme un vrai enfant le ferait. Nous avons nié son humanité à cause de sa naissance. Il serait une erreur humaine et n'aurait donc pas le droit à la vie. C'est tout à fait insultant pour notre propre espèce et notre conscience humaine. La défense de Miss Virgina financée par GenSolutions est une sombre machination contre l'espèce humaine. Ils ont vendu leurs âmes au diable !"
Le procureur Quincy Marrow qui a suivi l'affaire :
"Les cutybabies n'ont aucune existence légale ni administrative dans aucune des juridictions. Miss Virgina n'a nullement enfreint la loi en euthanasiant ce cutybaby. Tout ce qu'elle peut risquer n'est qu'une action civile éventuelle des assurances pour destruction de bien volontaire. La qualification d'homicide n'a pas été retenue contre elle ni par moi-même, ni par le Jury, ni par le Juge. Tout le procès s'est reporté sur un éventuel acte de barbarie contre ce qu'on pourrait appeler un animal. Nous n'avons nullement suivi l'argumentation du Pasteur Marshall sur l'humanité du cutybaby. Le fait qu'un cutybaby défectueux évolue, ne lui donne aucun droit ni civil, ni pénal, ni administratif humain."
La diva s'est exprimé lors d'une conférence de presse, sur sa version des faits.
"Je n'ai jamais attenté à la vie d'un quelconque individu. Les rumeurs concernant un éventuel infanticide sont complètement absurdes et infondées. Ceci n'est que purs ragots rapportés par des pseudo-journalistes à sensation. Ce qui est vrai par contre, c'est que je me suis procuré effectivement un cutybaby. Ceci n'a rien à voir avec un vrai enfant. Les cutybabies sont des clones modifiés volontairement regressés à l'état de bébé. Pour les femmes célibataires comme moi qui ne veulent pas élever d'enfant tout en goutant les joies de la maternité sans risques. Le dernier que j'ai eu était défectueux car il grandissait. Je l'ai conservé jusqu'à ce que je vois qu'il évoluait vers un état proche d'un enfant de 4 ans, qu'il n'était absolument pas et ce qui ne correspondait plus à un produit cutybaby. C'était très douloureux pour moi de comprendre que je n'allais pas élever cette chose. Il commençait presqu'à parler. Sur conseils de la hotline de GenSolutions, j'ai du le faire euthanasier.
Je suis ressorti aussi libre que je suis rentrée dans ce tribunal, je vous prie chers journalistes de cesser de colporter vos ragots et de respecter cette décision de justice."
[mode fiction off]
Ceci n'est bien sûr qu'une fiction. Comme toutes les fictions... encore pour combien de temps ?
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